Ce petit restaurant solidaire, situé près du piétonnier de Wavre, avenue des Déportés, est un atelier de formation en cuisine qui s’adresse à des adultes présentant un léger handicap mental.
Ce sont huit stagiaires au maximum qui évoluent dans la cuisine, supervisés par une assistante sociale, une chef-coq et une bénévole. Le but de cette association est de développer l’autonomie des élèves en leur faisant découvrir le monde du travail.
Tous les jours de la semaine, vous pouvez y goûter le fruit de leur travail grâce à leur table d’hôtes.
l’adresse du jour est : avenue des Déportés 79 /3, 1300 Wavre
Tél. 010/ 22 58 50 – info@lepasdujour.be
pour commander un plat et/ou vos réserver : commandes@lepasdujour.be
Mais voici un exemple du sympatique « Tremplin », leur bulletin de liaison :
« Wavre, le 15 novembre 2024,
Nous sommes ravis de vous retrouver là, assis bien au chaud, en train de lire le Tremplin. Bien entendu, vous cherchez la recette, promesse de bons moments à partager ; vous lisez aussi les menus, promesse de belles rencontres en notre petit restaurant ; vous bloquez sur nos bons vœux, promesse d’une année brillante,..
On pourrait continuer comme ça jusqu’à l’infini aller/retour. Mais rentrons plutôt dans le vif du sujet : la recette, les menus, les bons vœux de l’équipe, des nouvelles de nos activités, nos plus vifs remerciements, mais aussi quelques informations de la plus haute importance que je vous invite à lire attentivement.
Vous souvenez-vous de Surya, un concentré de bonne humeur qui a fréquenté le Pas du Jour, il y a maintenant une bonne dizaine d’années ?
Eh bien, Surya résidait alors à la Bastide (Woluwé) et nous avions beaucoup de plaisir à collaborer avec ses éducateurs. Lorsque nous avons reçu l’invitation à sa journée portes ouvertes, nous y avons vu une belle occasion de renouer avec cette équipe et nous espérions bien y retrouver Surya en visite.
Le vendredi 11 octobre, nous avons donc mis le cap sur Bruxelles avec une belle équipe de bénéficiaires. Après un accueil chaleureux sous un beau soleil d’automne, nos retrouvailles avec Béa et Vincent, nous avons eu l’occasion de participer à l’un ou l’autre atelier que la Bastide propose dans son centre d’activités.
C’est ainsi que quelques-uns ont réalisé un sous-verre avec des mosaïques.
Mais le temps passe vite quand on est en bonne compagnie et après le repas, nous avons dû reprendre la route sans avoir pu revoir Surya,.. Mais ce n’est pas très grave, nous savons que 3 fois sur l’année, minimum, elle nous joint par téléphone.
Une semaine plus tard, c’était à notre tour de tenir nos portes bien grandes ouvertes pour permettre aux personnes intéressées de venir se renseigner sur les activités que nous proposons.
C’est en 2018 que nous nous étions livrés pour la dernière fois (et avec succès) à cet exercice et nous ignorions si le public allait, cette année encore, répondre présent…
Nous avons pu renouer avec des associations sœurs, le Petit Chemin et Grain de Vie, que nous avions perdues de vue depuis plusieurs années, et ainsi, faire la connaissance de nouvelles équipes éducatives mises en place au sein de ces structures.
Mimi est venu nous rendre visite en voisin depuis le Fournil avec quelques-uns de leurs bénéficiaires.
C’est entre collègues, au sens large, qu’une équipe de la Clairière est venue faire une pause attentive et gourmande au sein de notre atelier de cuisine avant de retourner en vitesse encadrer le repas de midi dans leur école.
Le Foyer de Jeanne, en toute amitié, est venu nous faire un petit coucou.
Parents et amis sont venus nous saluer par sympathie et peut-être avec l’envie de se mettre une petite douceur sous la dent ?
Trois rencontres ont directement mené à la case « entrée au Pas du Jour », mais dans des cadres et avec des objectifs bien différents : Thomas est venu faire un stage d’observation pour se frotter au métier d’éducateur ; Sabri effectue en ce moment une petite période d’essai et semble vouloir poursuivre l’expérience ; Alessio -dont les parents sont venus en éclaireurs- est encore à l’école pour un moment et commence à faire des stages pour préparer « l’après école ».
Et les stagiaires du Pas du Jour dans tout ça ? Tous ont répondu présent à notre appel, étaient prêts et préparés à recevoir nos visiteurs. Les unes à la confection des gaufres et des galettes, d’autres à la préparation des quiches, petits choux, biscuits, préparation de la salle etc.
Mais l’exercice le plus redouté, je pense, restait la prise de parole.
Pas toujours facile d’expliquer ce qu’on vient faire au Pas du Jour, présenter nos activités, trouver les mots justes, avoir l’écoute de son « auditoire »…
Et pourtant, une fois de plus, tous nous ont étonnés, surpris, ont été admirables.
Bref, deux belles journées pour tous.
Peut-être bien que nous n’avons pas visé la quantité, mais la qualité des contacts y était.
On n’a pas fini d’en récolter les fruits.
Wavre, le 15 novembre 2024″